les Zouaves
L’UNIFORME DES ZOUAVES
L’uniforme des zouaves semble inspiré des tenues portées par la tribu des Zouaoua, habitants des montagnes à l'Est d'Alger et qui fournirent les premiers soldats du premier régiment de zouaves en 1830. Dès 1837, des français y sont admis. L’uniforme s’adapte à la condition militaire afin de différencier les régiments : les hommes portaient le turban rouge pour le 1° bataillon et vert pour le second.
Les zouaves français
L’uniforme des zouaves est assez compliqué et inconfortable. Ils portent un fez avec un gland coloré (généralement jaune, rouge, bleu ou vert) et un turban, une veste courte et ajustée sans boutons appelée boléro, une large ceinture de toile longue de trois mètres enroulée autour de la taille, des culottes bouffantes, des guêtres blanches et des jambières. Cette ceinture est l’élément le plus difficile à mettre, le zouave devant souvent appeler à l’aide un de ses compagnons. L’uniforme zouave est cependant particulièrement adapté aux climats chauds et rudes de la montagne algérienne. Les culottes bouffantes permettaient une meilleure circulation de l’air que le pantalon, et la veste courte est plus fraîche que les longues chemises de laine de la plupart des armées contemporaines. En 1914, le boléro a une forme dite "arabe" et est confectionnée en drap bleu foncé. Il ne se ferme pas devant et se porte flottante. Le bas de la manche se termine par un parement ; l'arrière est fendu et fermé par des crochets. Sur le devant, une fausse poche : le tombeau de couleur garance pour le 1er Zouaves, blanche pour le 2e Zouaves, jonquille pour le 3e Zouaves et bleu pour le 4e Zouaves. Le tombeau est cerclé par une tresse fine qui remonte vers le haut de la veste pour former un trèfle.
Les zouaves pontificaux